« Quelque chose d’étrange se passe dans l’économie américaine »
avertit Nick Maggiulli, auteur à succès du New York Times. Dans son dernier ouvrage, The Wealth Ladder, Maggiulli propose une nouvelle grille de lecture de la richesse aux États-Unis, fondée sur des données concrètes, qui dépasse la vision simpliste du “riche” contre le “pauvre”. Son modèle répartit les ménages américains en six catégories distinctes, non pas en fonction de leurs revenus annuels, mais de leur patrimoine net, allant de moins de 10 000 $ à plus de 100 millions $.
La part la plus importante de la population se situe aujourd’hui au Niveau 3, la “classe moyenne”, avec un patrimoine compris entre 100 000 $ et 1 million $. Mais, selon Maggiulli, c’est le Niveau 4, la “classe moyenne supérieure”, qui attire particulièrement l’attention : un groupe en pleine expansion, possédant entre 1 million et 10 millions $ d’actifs, dont l’influence grandit, mais qui se heurte à des défis propres, distincts de ceux rencontrés par les très riches.
Les six niveaux de richesse (par patrimoine net du ménage) :
- Classe inférieure
Moins de 10 000 $ - Classe ouvrière
De 10 000 $ à 100 000 $ - Classe moyenne
De 100 000 $ à 1 million $ - Classe moyenne supérieure
De 1 million $ à 10 millions $ - Classe aisée
De 10 millions $ à 100 millions $ - Les ultra-riches
Plus de 100 millions $