Espionnage à la DGSE : soupçons de fuites vers Pékin et Moscou

De nouvelles révélations mettent en lumière des soupçons d’espionnage au sein de la DGSE. Des enquêtes ouvertes dès 2020 évoquent des agents français ayant transmis des secrets d’État à la Chine, et possiblement à la Russie.

Une affaire sensible au cœur du renseignement français

Selon le média spécialisé Intelligence Online, plusieurs procédures judiciaires lancées en 2020 ont ciblé des agents de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Ces agents sont soupçonnés d’avoir communiqué des informations stratégiques à des services étrangers.

Pékin au centre des accusations

Les premiers éléments font état de transferts de données vers la Chine, considérée comme l’un des principaux rivaux stratégiques de la France en matière de renseignement et de cybersécurité. Pékin multiplie depuis plusieurs années les opérations d’influence et d’espionnage en Europe, ce qui place ces révélations dans un contexte de tensions accrues.

Des liens présumés avec la Russie

Au-delà de la Chine, l’enquête aurait également exploré de possibles connexions avec la Russie. Ces soupçons renforcent les inquiétudes autour des tentatives d’ingérence et de déstabilisation menées par Moscou en Europe, notamment depuis la guerre en Ukraine.

Un dossier explosif pour la sécurité nationale

Ces révélations interviennent alors que la France tente de renforcer ses moyens de contre-espionnage et de cybersécurité. Une affaire de ce type pourrait fragiliser la confiance entre alliés européens et relancer le débat sur la vulnérabilité des institutions françaises face aux puissances étrangères.

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