La rentrée scolaire 2025-2026 marque le retour de 12 millions d’élèves en France. Entre manque d’enseignants, nouveaux programmes et promesse d’égalité des chances, cette rentrée s’annonce décisive pour l’avenir de l’école.
La cloche a sonné ce lundi 1er septembre 2025 pour 12 millions d’élèves en métropole et outre-mer. Une rentrée placée sous haute surveillance, tant par son ampleur que par les réformes mises en place par le ministère de l’Éducation nationale.
Parmi les nouveautés majeures, le gouvernement met l’accent sur le renforcement des savoirs fondamentaux : lecture, écriture et calcul. Dès la maternelle, de nouveaux programmes pédagogiques voient le jour, accompagnés de groupes de besoins permettant un suivi individualisé des élèves. L’objectif affiché par la ministre Élisabeth Borne est clair : lutter contre l’échec scolaire et renforcer l’égalité des chances.
Cette réforme s’accompagne d’outils numériques de suivi qui devraient faciliter le travail des enseignants et assurer une meilleure continuité pédagogique. Cependant, le terrain révèle un tout autre visage : selon les syndicats, il manquerait près de 2 500 enseignants à l’échelle nationale. Un déficit qui risque de fragiliser la mise en œuvre de ces ambitions, avec des classes parfois sans professeur et des remplacements difficiles à assurer.
Autre défi : la hausse du coût de la rentrée pour les familles. Aux fournitures classiques viennent désormais s’ajouter tablettes et ordinateurs, devenus incontournables dans de nombreux établissements. Cette évolution reflète la montée en puissance de la numérisation de l’école, mais alourdit le budget des ménages déjà contraints par l’inflation.
En dépit de ces obstacles, l’exécutif insiste sur une rentrée tournée vers l’avenir, où la modernisation des programmes et l’innovation pédagogique doivent permettre à chaque élève de trouver sa place. L’année scolaire 2025-2026 s’annonce donc comme un test grandeur nature pour l’école française, partagée entre promesses de réforme et réalités du terrain.
